CQFD : faire une sortie de ski de rando en neige dégueu, et se régaler !
Voilà donc une idée qui ne peut émerger que dans un esprit non rationnel (le mien l'est trop, car il fait trop rapidement la liaison neige = ski). Et voilà que je me trouve donc embarqué pour faire du ski de rando, jusque là, tout va bien, mais dont la finalité n'est pas de dévaller la pente en glissant rationnellement, mais en glissant de manière symbolique, figurative. A première vue, une abération, une idée de sorcière, une mythologie, un ganjaword... Pas besoin de tourner en rond des heures : après une montée en ski dans une neige abo, c'est donc en parapente que nous descendrons ! Je vois déjà les tomates et les remarques qui fusent : "monter en ski, suer pendant 2h pour 5 petites minutes de descente. Déjà que le ski de rando était doté d'un ratio plutôt négatif, mais là ça ne devient même plus supportable !" ou bien encore "autant aller au grand bo, il te monte en 5mn en benne et tu en fait 10 dans la journée !". C'est sans compter que Yoan proscrit purement et simplement toute forme de tricherie ! Au premier coup d'oeil, on voit tout de suite que ce garçon là ne vit que pour la magnificience de l'effort, en d'autres termes, l'art d'en chier ! Et j'en met dès à présent ma main à couper que celui-ci ne montera jamais dans une benne, préférant encore toute autre forme de supplice ! (Yoan, maintenant tu n'a officiellement plus le droit, que je ne t'y prenne pas !)
Après le speed-riding, le paraski !
La suite en images...
Quel plaisir de pouvoir lécher les falaises, voir la montagne d'un angle différent, se laisser glisser dans un air calme, digne d'un vol du soir en restit !
A l'image des recherches de David Le Breton, ce qui est court et intense se transforme en un supplément de vie, un allongement symbolique par la permanence du plaisir et un mouvement intérieur qui perdure bien après cette courte descente !